41000 décès causés par l’alcool chaque année en France

« Santé publique France » a fait savoir, mardi, que par la consommation d'alcool provoque 41000 décès par an, depuis 2015.

19 février 2019 à 13h06 par La rédaction avec Anadolu Agency

FRANCE MAGHREB 2
Crédit : Google images

L’organisme public français a révélé ce chiffre dans un nouveau rapport, consulté par Anadolu.

Cette étude s’est tenue sous forme d’enquête pendant trois années de 2015 à 2017.

Le rapport indique que l’alcool provoque 11% des décès chez les hommes et 4% des décès chez les femmes chaque année.

Les chiffres se découpent en plusieurs catégories.

Sur 41000 décès annuels, 30000 sont des hommes et 11000 sont des femmes.

Parmi eux, 16000 personnes décèdent de cancer liés à la consommation d’alcool, 9900 de maladies cardiovasculaires, 6800 de maladies digestives, 5400 sont tués dans des accidents ou se suicident, et 3000 de maladies psychiatriques.

« Santé Publique France » affirme que 26% des 65-75 ans consomment de l’alcool quotidiennement.

Chez les jeunes entre 18 et 24 ans, 19,4% se livreraient à une consommation d’alcool menant régulièrement à des états d’ivresse sur l’année 2017.

En France, la consommation de boissons alcoolisées est tellement ancrée culturellement que 87% des adultes affirment avoir consommé de l’alcool au moins une fois dans l’année sur la période étudiée.

Cette consommation a conduit, dans 21% des cas, à un état d’ébriété.

Ces chiffres alarmants démontrent que l’alcool reste un sujet de santé publique et que le Gouvernement, s’il veut réduire le nombre de décès en France, doit s’atteler à réduire la consommation des habitants, comme il l’a fait pour le tabac en instaurant notamment le principe du paquet neutre et en augmentant considérablement les tarifs des cigarettes.

Malgré l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs, il est important de noter qu’elle n’est suivie que de très peu d’effets, puisque les jeunes ne se voient majoritairement pas demander de pièces d’identité lors d’achat de produits qui leur sont pourtant prohibés.

Source : Santé publique France -  Télécharger le rapport