Une CAN bien lancée entre cérémonial, confirmations et démonstrations

Modifié : 19h31 par Noureddine SALHI

CAF AFRICA CUP
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Crédit : CAF AFRICA CUP

Après une cérémonie d’ouverture exceptionnelle, organisée dans un stade Moulay Abdellah entièrement rénové et sous une pluie battante, le prince héritier Moulay Hassan a donné le coup d’envoi de la 35ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc TotalEnergies.

Comme le veut la tradition, le pays hôte a ouvert le bal. Le Maroc affrontait les Comores lors du match inaugural. Sous la pression de la compétition et poussés par un public acquis à leur cause, les Lions de l’Atlas se sont imposés 2 buts à 0, lançant idéalement leur tournoi.

La journée suivante n’a pas réservé de grandes surprises. L’Égypte et l’Afrique du Sud ont confirmé leur statut en s’imposant respectivement face au Zimbabwe et à l’Angola, affichant une nette supériorité.

La troisième journée a été marquée par la victoire convaincante des Aigles de Carthage face à l’Ouganda, avec maîtrise et efficacité. Mais la véritable sensation est venue du stade Ibn Batouta de Tanger, où le Sénégal a livré une démonstration de force contre le Botswana. Les Lions de la Teranga ont impressionné par leur maîtrise collective et la fluidité de leur jeu.

De son côté, le Nigeria s’est imposé face à la Tanzanie, sans toutefois totalement convaincre dans le contenu.

La quatrième journée a vu l’entrée en lice de l’Algérie. Emmenés par un Riyad Mahrez étincelant, auteur d’un doublé, les Fennecs ont dominé une équipe du Soudan athlétique et solide, mais impuissante face à l’efficacité algérienne.

Enfin, avec les victoires du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, la hiérarchie a été globalement respectée lors de cette première phase de la compétition.

 

🇲🇦 MAROC 2️⃣– 0️⃣ COMORES 🇰🇲 

Devant près de 60 000 spectateurs, le Maroc a parfaitement lancé sa Coupe d’Afrique des nations en s’imposant face aux Comores(2-0).

Les Lions de l’Atlas se sont toutefois compliqué la tâche dès l’entame, avec un penalty manqué par Soufiane Rahimi à la 11ᵉ minute.

Il a fallu attendre la seconde période pour voir Brahim Díaz libérer tout un peuple, au terme d’un remarquable travail de Noussair Mazraoui. Puis, à la 74ᵉ minute, Ayoub El Kaabi a fait exploser les tribunes d’un retourné magistral dont il a le secret, scellant ainsi la première victoire marocaine dans la compétition.

 

🇩🇿 Algérie 3️⃣– 0️⃣ Soudan 🇸🇩

L’équipe nationale d’Algérie a réussi une entrée en compétition remarquable. Sous l’impulsion de son capitaine et maître à jouer, Riyad Mahrez, les Verts ont rapidement pris les commandes du match. Mahrez a ouvert le score dès la 2ᵉ minute avant de s’offrir un doublé à la 60ᵉ minute.

Dominateurs, les Algériens ont contrôlé les débats face à une équipe soudanaise

athlétique et combative, mais réduite à dix après l’expulsion d’Alhassane à la 39ᵉ minute. Profitant de cet avantage numérique, l’Algérie a inscrit un troisième but par l’intermédiaire de Maza, bien servi après un excellent travail de Baghdad Bounedjah.

Grâce à cette victoire, l’Algérie prend la tête de son groupe, à égalité avec le Burkina Faso, son prochain adversaire.

 

🇲🇦 MAROC 1️⃣– 1️⃣MALI 🇲🇱

Maroc — Une vague de critiques s’est abattue sur Walid Regragui après la deuxième sortie de la sélection marocaine, conclue par un match nul décevant face au  Mali. Les Lions de l’Atlas  ont livré une prestation sans relief, marquée par un manque criant de rythme et d’inspiration.

Sur le plan tactique, le sélectionneur national n’a pas trouvé les solutions face à une équipe malienne bien organisée, solide dans ses lignes et animée par une réelle ambition de victoire. Un résultat qui place désormais Regragui devant l’obligation de réagir afin de rassurer un public marocain exigeant lors des prochaines échéances.

 

🇩🇿 ALGÉRIE 1️⃣ – 0️⃣BURKINA FASO 🇧🇫

Les deux grands favoris du groupe 5 se sont affrontés cet après-midi au stade Moulay Hassan de Rabat, devant près de 20 000 spectateurs.

Les deux sélections se connaissent parfaitement, s’étant croisées à plusieurs reprises ces dernières années. Le début de rencontre est marqué par une phase d’observation, avec peu d’occasions franches de part et d’autre.

Il faut attendre la 23e minute pour assister à un exploit individuel d’Aït-Nouri sur le couloir gauche. En pénétrant dans la surface de réparation, le latéral algérien est fauché par un défenseur burkinabè. L’arbitre désigne alors le point de penalty, transformé avec sang-froid par le capitaine des Fennecs, qui inscrit au passage son troisième but dans la compétition et donne l’avantage à son équipe.

Par la suite, les débats se concentrent essentiellement au milieu de terrain. Le Burkina Faso tente, dans le dernier quart d’heure, de mettre la pression sur la défense algérienne, sans toutefois se créer de véritables occasions face au portier Lucas Zidane, sous les yeux de son père Zinédine Zidane, présent dans les tribunes du stade.

Au terme d’un match âpre et disputé, l’Algérie s’impose dans la douleur et décroche les trois points, synonymes de qualification pour le prochain tour en terminant première de son groupe.