L’exécution d’un détenu repoussée faute d’imam présent
L'execution d'un détenu musulman a été repoussée en Alabama en l'absence d'un imam présent pour l'accompagner dans ses derniers instants selon une information rapportée par la presse internationale.
Modifié : 7 février 2019 à 18h37 par Feiza Ben Mohamed
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La Cour fédérale d’appel d’Atlanta a accepté mercredi de suspendre l’exécution d’un détenu de 42 ans, faute d’imam.
Domineque Ray, 42 ans, doit recevoir une injection létale, plus de vingt ans après avoir été condamné à la peine capitale pour avoir violé et tué une adolescente de quinze ans, en 1995 à Selma. Il s'était converti à l'Islam durant sa détention.

La tribunal fédéral a estimé que la mise à mort du détenu en dépit de sa volonté d’être accompagné par un imam, constituait une violation de la Constitution.
« Le problème constitutionnel central ici est que l'Etat (Alabama) a régulièrement placé un aumônier chrétien dans la chambre de la mort pour pourvoir aux besoins des détenus chrétiens, mais a refusé de fournir le même bénéfice à un musulman pratiquant » a estimé la juridiction.
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