Israël-Palestine: Hollande condamne les "agressions" contre l'Etat hébreu

Publié : 10 juillet 2014 à 13h51 par La rédaction

FRANCE MAGHREB 2

CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN - Entre le Hamas et Israël, le gouvernement français a tranché. François Hollande s'est entretenu mercredi dans la soirée avec le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu auquel il a souligné que la France condamnait fermement "les agressions" contre l'Etat hébreu.

François Hollande "lui a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza. Il lui a rappelé que la France condamne fermement ces agressions", écrit l'Elysée dans un communiqué qui précise qu'"il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces".

Le même jour, la chancelière allemande, Angela Merkel, a également condamné "sans réserve" les tirs de roquettes sur Israël au cours d'une conversation téléphonique avec Benjamin Netanyahu

Un timide avertissement contre l'escalade de la violence

François Hollande n'a pas critiqué ou émis de réserves contre la riposte israélienne qui a fait de nombreuses victimes dans la bande de Gaza. Depuis mardi, Israël et le Hamas palestinien sont pris dans un engrenage incontrôlé, avec la multiplication des raids aériens sur Gaza et des tirs de roquettes en direction de grandes villes et d'un site nucléaire israéliens.

Dans son communiqué, le président de la République rappelle toutefois "la nécessité de prévenir l'escalade des violences".

Peine perdue: le Premier ministre Benjamin Netanyahu a menacé "d'intensifier les attaques contre le Hamas et les autres groupes terroristes à Gaza", après le lancement mardi par son armée d'une offensive aérienne contre l'enclave palestinienne qui a coûté la vie à 48 Palestiniens, dont un grand nombre de civils.

Cette offensive n'a pas néanmoins réussi à faire cesser les salves de roquettes tirées par les combattants à Gaza, qui ont montré leur force de frappe en atteignant les régions de Jérusalem, de Tel-Aviv, de Haïfa, à une distance record de plus de 160 km de Gaza, ainsi que la région de Dimona (sud) où Israël possède une centrale nucléaire. Il n'y a pas eu de victimes israéliennes.

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