Le président Bouteflika regagne l'Algérie après un séjour médical de deux semaines à Genève

L'avion de Bouteflika a atterri dimanche vers 16h30 GMT à l'aéroport militaire de Boufarik, à l'ouest de la capitale algérienne, selon la chaîne "Annahar", proche de la présidence algérienne.

10 mars 2019 à 18h21 par La rédaction

FRANCE MAGHREB 2
Crédit : Google images

Le président algérien abdelaziz Bouteflika est revenu, dimanche en Algérie, après un séjour médical de deux semaines dans un hôpital à Genève, selon des sources concordantes.

Bouteflika fait face à une contestation populaire refusant sa candidature à un 5e mandat, alors qu'il était dans "l'hôpital universitaire" de Genève. 

L'avion présidentiel a atterri vers 17h30, heure locale (16h30 GMT) à l'aéroport militaire de Boufarik, selon "Valette Radar 24", spécialisée dans le suivi du trafic aérien international.

La chaîne "Annahar", proche de la présidence algérienne a affirmé que l'avion transportant le président bouteflika a atterri à l'aéroport militaire Boufarik, alors que les autorités algériennes n'ont pas précisé si le Président était à bord de l'avion ou pas.

D'autres indices au sol prouvent que Bouteflika était bien à bord de l'avion.

Un cortège officiel s'est déplacé à l'éaroport Boufarik, depuis dimanche matin, en présence d'un important dipositif sécuritaire, ont rapporté des témoins oculaires.

TVPM7 a également affirmé que des médias suisses ont confirmé que Bouteflika était à bord de l'avion.

Le journal "La Tribune de Genève" a rapporté que l'administration de l'hôpital de Genève a adressé une lettre de remerciements aux employés du huitième étage de l'hôpital, où Bouteflika était hospitalisé.

Bouteflika a quitté l'algérie le 24 février pour un séjour médical en suisse, sur fond d'incertitudes sur son état de santé. Des médias ont affirmé que son état de santé était critique, alors que la direction de sa campagne électorale affirmaient le contraire, qu'il était en bonne santé.

Depuis l'annonce de la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat, le 10 février, l'Algérie vit au rythme de manifestations quasi quotidiennes exprimant le refus de ce cinquième mandat.

Le 3 mars dernier, Bouteflika s'est engagé, dans une lettre lue en son nom, qu'il tiendra des électios anticipées, sans se porter candidat, si jamais il gagnait un cinquième mandat, et ce, après avoir mandaté son directeur de campagne Abdelghani Zaalane de déposer sa candidature au Conseil constitutionnel.