Tunisie – présidentielle anticipée : Mais qui sont les 26 candidats à la magistrature suprême ? - première partie

Ils sont 26 à briguer la magistrature suprême et à être partis, depuis le 2 septembre et jusqu'au 13 du même mois, en campagne pour d'ultimes tentatives d'amener le maximum de Tunisiens à leur donner, le dimanche 15 septembre, leurs voix.

12 septembre 2019 à 17h33 par La rédaction avec AA

FRANCE MAGHREB 2
L'ISIE est L'instance supérieure indépendante pour les élections en Tunisie, chargée de la gestion d
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Auparavant, ils ont dû obtenir des parrainages, soit parlementaires (10 députés au moins), soit populaires (10 000 citoyens répartis sur 10 circonscriptions ou plus).

Universitaires, juristes, médecins, hommes d'affaires ou de médias, fonctionnaires ; représentants de partis et de coalitions, indépendants, rompus à la politique ou nouveaux-venus dans le secteur, prétendants aux chances réelles ou quasiment nulles, les candidats viennent de divers horizons et représentent plusieurs courants et tendances.

Anadolu propose de les présenter en deux parties distinctes, les 10 indépendants et les 16 candidats portés par des partis ou des coalitions. Nous commençons par ces derniers.

- Mohamed Moncef Marzouki

Né en 1945 et premier président élu de la Tunisie d'après la révolution de janvier 2011, il est porté au pouvoir en octobre 2011, non pas au suffrage universel, mais par la majorité parlementaire constituante, dominée par une Troïka composée d'Ennahdha, d'Ettakattol et du CPR (Congrès pour la République) dont il était le président.

Médecin et assistant en neurologie, Moncef Marzouki change de cap et devient professeur en médecine du travail. Militant politique, il est élu en 1989, président de la Ligue des droits de l'Homme, jusqu'à sa dissolution en 1992. Il s'exile ensuite en France où il enseigne en tant que professeur visiteur jusqu'à 2011.

Avec un parrainage parlementaire, Moncef Marzouki est le candidat de son nouveau parti créé en décembre 2014, deux mois après sa défaite à la Présidentielle face à feu Béji Caïd Essebsi, "le Mouvement du peuple des citoyens", converti en parti, février 2019, "Harak tounès al irada" (Mouvement de la Tunisie volontaire).

- Youssef Chahed

Né en 1975 et ingénieur agronome de formation, il fait son entrée dans le monde de la politique en 2012, à travers son adhésion au Parti républicain, avant de rejoindre Beji Caïd Essebsi qui avait créé Nidaa Tounès.

Après la victoire de ce dernier aux législatives de 2014, il est nommé secrétaire d'Etat chargé de la pêche (ministère de l'Agriculture) dans le Gouvernement de Habib Essid puis ministre des Affaires locales dans celui de Mehdi Jomâa.

En août 2016, Béji Caïd Essebsi l'impose au poste de chef du Gouvernement, à travers ce qui est appelé le "Manifeste de Carthage", une initiative du président de la République soutenue par plusieurs composantes politiques et de la société civile, visant à sortir le pays de la crise politique et économique qui prévalait, en tant que chef du Gouvernement.

Contrairement à la volonté du Nidaa -affaibli par des dissidences- et de son fondateur qui demandaient sa démission deux ans plus tard, Youssef Chahed est maintenu grâce à Ennahdha. Le torchon brûle entre les deux partis et Caïd Essebsi annonce la fin de l'entente.

En mars 2019, il fonde le parti "Tahya Tounès" (Vive la Tunisie) dont il est le président et le candidat à cette présidentielle, à travers un parrainage parlementaire.

- Nabil Karoui

Homme d'affaires, fondateur d'une société en communication puis de la chaîne télé Nessma, Nabil Karoui est né en 1963.

Membre fondateur de Nidaa Tounès dont il intègre le Bureau exécutif, on lui prête un rôle prépondérant dans le rapprochement entre le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, et Béji Caïd Essebsi, pressenti à l'époque de remporter la présidentielle de 2014. Un rapprochement qui se concrétisera par une coalition majoritaire au Parlement après les législatives de la même année.

Après la mort de son fils "Khalil", il mène sous ce prénom une action caritative d'aide dans les régions défavorisées. Sa popularité montant en flèche, il déclare vouloir se présenter à la magistrature suprême. Tous les sondages l'annoncent largement favori. Idem pour le parti "Qalb Tounès" (le cœur de Tunisie) qu'il fonde dans la foulée et qui est donné vainqueur aux législatives.

Face à ce Tsunami qui peut tout rafler par les nombreuses "voix des pauvres", plusieurs hommes politiques dénoncent une manœuvre illégitime et l'accusent d'avoir profité des facilités de collecte de fonds locaux et étrangers accordées au tissu associatif pour mener une campagne politique camouflée.
Un amendement de la loi électorale interdisant cette pratique et qui l'aurait éliminé de la course, est vite adopté au Parlement. Caïd Essebsi refuse de le signer, ne le renvoie pas pour révision par le Parlement, ni ne le soumet à référendum, laissant s'expirer les délais légaux. La candidature de Karoui -obtenue par un parrainage de députés- et de son parti aux élections présidentielle et législatives sont confirmées.

Son arrestation le 23 août dernier dans le cadre d'une plainte portée en 2016 par l'association "I watch" pour malversations et blanchiment d'argent, crée la polémique mais ne le sort pour autant pas de la course, selon la loi.
Sa campagne est ainsi menée par sa femme et par des partisans interposés qui crient à l'entourloupette politico-judiciaire pour éliminer un favori.

- Abdelfattah Mourou

Né en 1948 d'une famille bourgeoise du vieux Tunis, Abdelfattah Mourou rejoint, parallèlement à des études de Droit dans la faculté de Tunis, le mouvement islamiste qui milite souvent dans la clandestinité. Un temps toléré par le régime Bourguiba, il se constitue en courant qui a pour nom "Al ittijah al islami" (la tendance islamique), rebaptisé plus tard, Ennahdha.

Mourou qui a, entretemps intégré le barreau, en est tour à tour l'un des leaders, le second après Rached Ghannouchi et le président quand ce dernier fuit le pays et s'exile. Il subit, en cette qualité, les intimidations, les poursuites judiciaires et l'emprisonnement, bien qu'il représente la branche la plus tolérante du mouvement, dont il s'est éloigné pour des différends internes, avant de le réintégrer, toujours en tant que pilier.

Aux législatives de 2014, il réussit à entrer au Parlement où il est élu premier vice-président, avant d'en assurer la présidence intérimaire, après la disparition du chef de l'Etat, son supérieur étant chargé, selon la constitution, de combler la vacance de Carthage jusqu'aux résultats du scrutin du 15 septembre.

Après de longues hésitations et tergiversations au sein d'Ennahdha sur l'opportunité de présenter un candidat ou de soutenir un autre prétendant non nahdhaoui -une option chère au stratège Ghannouchi-, Abdelfattah Mourou est finalement désigné candidat du parti, avec le logique parrainage se ses députés.

- Abir Moussi

Née en 1975, Abir Moussi est juriste de formation, avocate de profession, destourienne (bourguibienne)-et RCDéiste (le parti de Ben Ali, Rassemblement constitutionnel démocratique) d'engagement politique.

Militante au sein du RCD, elle se distingue par son sérieux, sa fougue et son éloquence, gravissant les échelons jusqu'à y occuper le poste de Secrétaire générale adjointe, chargée de la femme. Elle avait trente ans et quelques poussières. Ben Ali déchu, elle s'élève contre la décision de dissoudre son parti devant la justice, contre la majorité de ses collègues et de l'opinion publique, déchaînée.

Quand Hamed Karoui, un destourien des premières générations qui a été longtemps Premier ministre de Ben Ali, crée en 2012, le Mouvement destourien, Abir Moussi n'hésite pas à le rejoindre. Timide et concurrencé par le Nidaa de Béji Caïd Essebsi (un autre bourguibien), le Mouvement -ainsi que Hamed Karoui- essuie un cuisant échec aux élections de 2014. Dépité et subissant l'effet de l'âge, ce dernier lui passe le flambeau.

Nantie de cette responsabilité, elle s'empresse de rebaptiser le mouvement désormais nommé PDL (parti destourien libre) et mobilise les anciens militants, mis en veilleuse par le soulèvement de 2011, tout comme ceux déçus par le rapprochement puis l'alliance entre Nidaa et Ennahdha.
Son dynamisme, son éloquence, sa fidélité courageuse à ses convictions, ses promesses anti-Ennahdha, ajoutés à la décadence de la situation économique, politique et sociale, font monter en flèche sa popularité et celle de son parti. C'est sans peine qu'elle réunit les 10.000 parrainages populaires requis.

- Mehdi Jomâa

Natif de Mahdia (ville côtière à 200 km au sud de Tunis) en 1962 et ingénieur de formation, il a longtemps exercé dans de grandes sociétés internationales dont il a dirigé nombre de filiales.

A l'image de plusieurs compétences tunisiennes établies à l'étranger, rappelées dès 2011 par les divers Gouvernements, Mehdi Jomâa est sollicité en février 2013 par Ali Larayedh qui a succédé à Hamadi Jebali à la tête du Gouvernement. Il se voit confier le portefeuille de l'Industrie.

La Troïka (Ennahdha - Ettakattol - CPR) éjectée du pouvoir par la société civile qui s'aligne sur une grogne populaire générale, suite notamment à des assassinats politiques, Jomâa est désigné en janvier 2014 pour diriger un Gouvernement de technocrates, par consensus entre parlementaires, partis politiques, la Ligue des droits de l'Homme, l'Ordre des avocats et les puissantes centrales syndicale et patronale. Il est chargé de gérer les affaires du pays et, surtout, de préparer les élections législatives et présidentielle de la même année, auxquelles il n'a pas le droit de se présenter.

Début 2017, il crée son parti "Al Badil attounsi" (l'alternative tunisienne) qui revendique sa position centriste, moderne et démocratique. Il est rejoint par des barons du Nidaa, des noms actifs dans le paysage politique et la société civile, ainsi que par bon nombre d'hommes d'affaires. Jomâa, candidat du parti qu'il préside, a réuni un double parrainage, populaire et parlementaire.

- Mohsen Marzouk

Né en 1965 dans une famille pauvre et orphelin très jeune, il exerce plusieurs métiers parallèlement à l'école et au lycée, venant ainsi en aide à sa mère qui avait du mal à subvenir aux besoins de sa famille. Des conditions qui le prédisposent à devenir actif dans les mouvements scolaires protestataires.

A la Faculté des Lettres de Tunis, Marzouk rejoint à la fois l'Union générale des étudiants Tunisiens (UGET) dont il intègre vite le Bureau exécutif, ainsi que le mouvement «Al âmel attounsi» (l'ouvrier tunisien), opposé au régime de Bourguiba, dont il découvre les geôles. Ses qualités, sa formation et, surtout, son passé de militant politique pour la démocratie et les droits de l'Homme lui ouvrent la porte de plusieurs organismes et instances arabes et internationales œuvrant pour la démocratie et les droits citoyens. Il y occupe les plus hauts postes.

Après la défection de Ben Ali en 2011, il se distingue dans les comités de réflexion sur la «nouvelle République», avant de s'engager en 2012, en tant que membre constituant et du Bureau exécutif, de Nidaa de Béji Caïd Essebsi. Sa popularité s'asseoit lorsqu'il dirige avec succès la campagne présidentielle et législative de 2014 et quand le nouveau président le choisit comme ministre-conseiller politique.

Après un différend sur la gestion des affaires du parti, assurée par le fils Essebsi, Mohsen Marzouk, démissionne de son poste au palais de Carthage et du Nidaa, pour créer son propre parti, «Machrou' Tounès» (le projet de la Tunisie), au nom duquel il se présente à la Présdentielle de 2019 avec un parrainage populaire.

- Salma Elloumi

Née en 1956 dans une famille dont le chef est un important industriel, elle est diplômée des grandes écoles de Paris. Devenue elle-même femme d'affaires avisée et dirigeant quelques entreprises florissantes, elle arrive sur le tard dans le monde de la politique.

En effet, c'est en 2013 qu'elle rejoint Nidaa où elle est désignée trésorière générale, avant d'être nommée ministre du Tourisme, sitôt les élections de 2014 remportées par son parti. Elle occupera ce poste jusqu'au début de 2019, lorsque Caïd Essebsi fait appel à elle pour diriger son Cabinet présidentiel.

Face aux scissions et à l'effritement que connaît Nidaa, elle démissionne pour fonder et présider «Amal Tounès» (l'espoir de la Tunisie) qui la désigne, en tant que candidate au scrutin du 15 septembre, avec des parrainages de députés.

- Elyès Fakhfakh

Ingénieur et homme d'affaires, Elyès Fakhfakh est né en 1972.
Haut cadre et directeur de recherches dans une multinationale, il retourne en Tunisie pour diriger une société spécialisée dans l'industrie automobile.

Il rejoint le parti Attakattol dont il dirige la campagne pour la Constituante de 2011, avant d'être désigné, tour à tour, ministre du Tourisme puis des Finances dans le Gouvernement de la Troïka, composée de son parti, du CPR de Moncef Marzouki et d'Ennahdha.

Élu président du Conseil national d'Ettakattol, il en est le candidat pour le scrutin du 15 septembre, avec un parrainage parlementaire.

- Hamma Hammami

Né en 1952, il est diplômé en Lettres. Opposant et activiste politique de la première heure, Hamma Hammami est membre fondateur et porte-parole, en 1986, du Parti communiste des travailleurs, avant de contribuer avec des gauchistes, des libéraux, des islamistes et des militants des droits de l'Homme, à la création du «Comité du 18 octobre pour les droits et les libertés». C'était en 2005.

Le 12 octobre 2012, plusieurs courants de la gauche se constituent en Front populaire qui le désigne président et porte-parole. En son nom, il se présente à la Présidentielle de 2014 et arrive troisième, derrière Caïd Essebsi et Marzouki.

Aujourd'hui, cette coalition a éclaté en deux blocs, mais c'est toujours en candidat du Front qu'il se porte au scrutin du 15 septembre, mais avec le parrainage des 10 000 électeurs.

- Saïd Aydi

Né en 1961, Saïd Aydi est ingénieur informaticien, spécialisé en développement des ordinateurs et des programmations. Il exerce en tant que tel dans des multinationales, avant que Caïd Essebsi ne le fasse revenir pour l'intégrer dans le Gouvernement provisoire qu'il a dirigé en 2011, afin de lui confier le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi.

En 2012, Aydi s'engage dans le Parti républicain avant de rejoindre, moins d'un an après, Nidaa. A la suite des élections de 2014, il est nommé ministre de la Santé.

Après avoir démissionné, comme beaucoup d'autres, de Nidaa, il fonde «Béni watani» (enfants de ma patrie) dont il est le candidat, porté par les 10 000 citoyens requis.

- Slim Riahi

Homme d'affaires résidant à l'étranger, Slim Riahi qui est natif de 1972, fait son retour en Tunisie après le soulèvement de 2011 et fonde son parti l'UPL (Union patriote libre) qui participe, sans grand éclat, aux élections de la Constitutiante d'octobre 2011.

Fort du soutien des supporters du très populaire Club africain qu'il préside entre 2012 et 2017, il arrive 5è à la Présidentielle de 2014, mais son parti se classe 3è aux législatives, derrière Nidaa et Ennahdha, avec 16 sièges. Il fait partie de la coalition gouvernementale.

En 2018, l'UPL intègre Nidaa dont Riahi devient le Secrétaire général. Cela ne l'empêche pas d'avoir maille à partir avec la justice et se voit condamné à cinq ans de prison, par contumace. De la France où il se trouve, il crie à son innocence et dénonce une machination politique qui vise à le discréditer.
Aussi fonde-t-il de loin un nouveau parti, «Al watan al jadid» (la nouvelle patrie) et voit-il sa candidature, soutenue par le parrainage de députés, validée.

- Mongi Rahoui

Originaire du nord-ouest tunisien, Mongi Rahoui est né en 1963. Cadre dans une banque publique, il s'est illustré en tant que militant syndicaliste et politique de gauche.

En 2011, il rejoint le MPD (mouvement des patriotes démocrates) dont il est le seul élu à l'Assemblée constituante en octobre 2011. Sa formation s'allie à d'autres mouvements de gauche pour former le Front populaire, présidé par Hamma Hammami.

Rahoui est de nouveau élu à la Chambre des représentants où il obtient la présidence de la puissante Commission des finances. Sa côte en hausse et soutenu par des élus et des piliers du Front, il provoque la scission et se présente comme le candidat du bloc «Parti du Front», avec des parrainages de députés.

- Mohamed Abbou

Né en 1966, Mohamed Abbou est juriste de formation, avocat de profession et militant des droits de l'Homme par conviction. Une activité qui lui a valu la prison pour ses écrits critiques envers Ben Ali et son régime. Il s'est rendu célèbre en se cousant les lèvres pour dénoncer l'absence de liberté d'expression.

Membre influent du CPR de Marzouki, il fait partie du Gouvernement de la Troïka de 2011, en tant que ministre chargé de la Réforme administrative, mais il fait vite de démissionner dénonçant des pratiques et une lourdeur qui ne vont pas avec ses options et idéaux.

Il s'éloigne ensuite et sans fracas, de Moncef Marzouki et du CPR pour fonder son «Mouvement démocratique» dont il est le secrétaire général et le candidat à la présidentielle, avec le soutien des 10 000 électeurs exigés.

- Hechmi Hamdi

Journaliste collaborateur dans des journaux arabes puis fondateur d'«Al Mustaqilla» (l'indépendante), une chaîne de télévision qui diffuse à partir de Londres, Hechmi Hamdi est natif, en 1964, de Sidi Bouzid au sud-ouest tunisien.

Membre, un certain temps du mouvement Ennahdha, il se retire pour revendiquer l'action politique en indépendant et créer dans la foulée «Tayyar al âridha achaâbiya» (le courant du manifeste populaire) au nom duquel il se présente à la présidentielle de 2014 où il se classe 4è et se porte encore une fois candidat, cette année, soutenu par un parrainage citoyen.

- Mohamed Lotfi Mraïhi

Médecin et écrivain, Mohamed Lotfi Mraïhi est né en 1959 dans le gouvernorat de kasserine au centre-ouest tunisien.
Il intègre la sphère de la politique, relativement tard, après s'être beaucoup illustré par son côté mélomane et dynamique dans le secteur de la musique savante.

Fondateur et président de l'Association de l'excellence musicale, il a dirigé les festivals de la musique spirituelle, du chant mystique et de la musique instrumentale. Également producteur de divers programmes en rapport avec sa vocation, il a présidé le jury du festival de la musique tunisienne en 2007.

S'essayant à la politique, il a échoué lors des élections de la Constituante en 2011. Aujourd'hui, il est secrétaire général et candidat du parti «l'Union populaire républicaine», avec un parrainage citoyen.

La suite des portraits des 26 candidats est dans la partie Deux

Pour permettre aux électeurs tunisiens de se faire une opinion de chaque candidat et de son projet en accédant à la fonction suprême du pays, l'Isie avec La Haica et le service public tunisien ont mis en place 3 débats dont l'intégralité est disponible ci-après :

Le 3 débats ont eu lieu respectivement les samedi 7,  dimanche 8 et lundi 9 septembre 2019, sur les chaînes de Télévisions publiques et privées, les radios publiques et privées et sur Facebook

Le 1er Débat du samedi 7 septembre

Le second débat du dimanche 8 septembre

Le 3eme et dernier débat du lundi 9 septembre